Professeur d’université et praticien hospitalier, Stéphane Viville s’est engagé en faveur du droit d’accès à leurs origines des enfants nés de dons de gamètes ou de PMA à travers notamment la rédaction d’un livre paru en octobre 2020. Un droit qui figure dans le projet de loi bioéthique. Adopté en deuxième lecture le 1er août, ce dernier repassera devant le Sénat prochainement, pour une entrée en vigueur de la loi courant 2021.
Comment vous êtes-vous intéressé à ce sujet ?
En tant que biologiste de la reproduction et généticien, c’est un sujet que je côtoie dans ma pratique médicale. Avant de devenir responsable de l’Unité de génétique des infertilités en 2015, longtemps, j’ai été chef de service du Laboratoire de biologie de la reproduction du CHU de Strasbourg (CMCO), au sein duquel se trouve un Centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme (Cecos). Dans ce cadre, il y a une quinzaine d’années, j’ai rencontré lors d’un congrès une collègue de Lille née sous X qui cherchait ses géniteurs. Elle m’a sensibilisé au don de gamètes.
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